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Sexothérapeute et Caetera

Laissez-moi me présenter en quelques mots…

Je m’appelle Claudie Caufour … je suis sexothérapeute…

Une information d’un intérêt très limitée au regard de notre sujet !

A ce stade, il est probable que vous-vous interrogiez sur ma légitimité à apporter un éclairage sur cette question et plus généralement, sur les questions de la sexualité.

En étant plus pertinente, je préfère me définir comme un corps humain que j’habite avec plaisir dans sa globalité.

Au delà de la rhétorique, c’est une volonté de remettre le corps au cœur  de la fonctionnalité sexuelle, qui anime mon discours.

C’est aussi la nécessité d’expliquer que les composantes de la sexualité se vivent à travers le corps fait de pensées, d’émotions et d’agissements en interaction permanente.

Enfin, c’est le moyen d’expliquer que si les émotions génératrices de pensées sont à l’origine du désir sexuel, les mouvances  corporelles participent à la naissance et à l’entretien de l’excitation sexuelle, l’érection pour l’homme et la lubrification vaginale chez la femme.

Bien malheureusement sans apprentissages appropriés l’excitation sexuelle reste honteusement tapie, dans un recoin, bien dissimulé à la conscience.

Le corps, je l’ai exploré de différentes manières.

D’abord dans mes pratiques d’arts martiaux dont l’une d’entre elles m’a fait vivre les victoires grisantes des plus hautes marches des podiums nationaux.

Une observation fine des corps en mouvement, dans leur juste  tonicité musculaire, l’utilisation de la respiration, et la variation des rythmes font comprendre qu’au delà de la gestuelle chorégraphique, l’efficacité dans le combat, et plus largement dans toutes actions, réside dans la dynamique corporelle utilisée.

Ce constat et les applications qui en découlent sur le plan de la sexualité, j’ai pu les approfondir durant les six années de ma formation en sexologie « sexocorporelle » et bien sûr, dans ma pratique clinique, à travers les milliers d’accompagnements auprès de patients qui me témoignent leur confiance sur le chemin de la conscience corporelle.

Je fais une parenthèse pour remercier particulièrement les femmes qui ont impulsé l’écriture de mon premier livre intitulé Sexualité épanouie en 15 étapes (Presses du châtelet) dans lequel j’ai proposé un chemin corporel pour aider toute femme désireuse de mieux vivre sa sexualité à découvrir le mode d’emploi de l’excitation sexuelle.

Au fait, je désire quoi ?

Revenons à nos moutons, plus particulièrement à notre brebis plus capricieuse que galeuse : le désir sexuel, le trouble-fête de l’harmonie des couples.

Ne nous méprenons pas.

Si l’imaginaire collectif attribue l’absence du désir sexuel aux femmes, il arrive bien plus souvent qu’on ne le croit, que le drapeau de ces messieurs soient en berne.

Le vécu sexuel du couple repose sur la capacité des conjoints à maintenir leur désir sexuel dans le temps.

Pour une meilleure compréhension, il est important d’apporter des définitions précises aux notions utilisées plus bas.

Avoir du désir sexuel c’est anticiper positivement la rencontre sexuelle avec un partenaire ou avec soi même.

L’excitation sexuelle, quant à elle, concerne la réaction physiologique du réflexe de l’érection génitale et de la lubrification vaginale mais aussi les émotions de plaisir vécues dans la sexualité.

L’excitation sexuelle se vit donc aussi bien dans une polarité génitale que dans une polarité émotionnelle.  Elle peut répondre à des besoins des deux natures, ensemble ou de manière séparée.

Il va sans dire que tout désir, qu’il soit sexuel ou non, est motivé par quelque chose.

Sur le plan de la sexualité, le désir sexuel peut être animé par un besoin de fusion.

C’est souvent cette forme de désir qui anime le début d’une relation.  La personne mue par ce désir (plus souvent les femmes) recherche de manière non consciente à cimenter un lien émotionnel, affectif et/ou amoureux avec le ou la partenaire.

A ce stade de  début de relation, les rapprochements sexuels animent fortement la polarité émotionnelle du vécu sexuel du couple sans forcément que la volonté de vivre des sensations génitales ne soient présente.

En l’absence de motivation génitale, le désir sexuel s’estompe avec le temps allant parfois jusqu’à ne plus être présent une fois le couple soudé.

Le désir sexuel peut être aussi motivé par le désir d’enfant.

Bien que cette magie de la vie s’opère dans le ventre des femmes, il peut aussi bien concerner certains hommes dans leur demande de relations sexuelles.

Il serait d’ailleurs intéressant d’étudier s’il y a corrélation chez les hommes dont la sexualité est motivée par ce type de désir, et ceux qui présentent le syndrome de la couvade appelée aussi grossesse nerveuse.

Une fois la famille constituée, le désir sexuel peine à se maintenir.

Dans d’autres cas, le désir sexuel prend un aspect pulsionnel.

Il serait bien trop simple de dire qu’il ne concerne exclusivement que les hommes même si ces derniers sont fortement concernés. Ce désir apparaît alors comme un besoin de décharge qui sert à libérer des tensions génitales ou des charges émotionnelles envahissantes.

Enfin, lorsque le désir sexuel est à la fois motivé par des besoins de nature émotionnelle et des besoins génitaux, ses chances d’être maintenus dans le temps sont plus grandes.

Dans ma prochaine publication, je vous propose d’aborder la thématique du manque de désir chez la femme.

 

Rédigé par Claudie Caufour
Sexothérapeute indépendante
Auteure du Livre Sexualité Epanouie en 15 étapes – Presses du Châtelet
Contributrice indépendante blog Action Plénitude
https://action-plenitude.com

Le 20 Avril 2018

 

Tabou Sexuel - le grand paradoxe

Qui d’entre vous n’a pas vécu cette expérience particulière et commune à la fois ?

L‘arrivée brutale du sujet de la sexualité dans un repas entre amis.

Pas plus tard qu’hier soir, je me faisais ironiquement cette réflexion.

Nous y sommes.

L’intrus s’impose entre le plat de résistance et le dessert.

Il s’installe à la place de l’invité surprise et se révèle sous des aspects grivois.

Il monopolise la discussion au point de nous détourner de notre objectif : le match opposant les valeureux guerriers nationaux aux mâles, dont la testostérone éclabousse mes émotions, dès leurs premiers cris de haka.

Mes idées se précipitent.

Sans doute, aurez vous un avis sur ces questions : Comment se fait-il que le sujet de la sexualité si difficile à aborder dans l’intimité se retrouve régulièrement, à faire un streaptease impudique au centre de la table, entre les bouteilles de vins essorées et les bulles d’eau emprisonnées définitivement dans leur liquide incolore.

D’où vient son pouvoir de semer la discorde entre les  individus : d’un côté des hommes brandissant leur frustration au niveau de leur ceinture, comme des baïonnettes, de l’autre, des femmes en quête de justification au service du maintien de la paix.

Je remonte le fil des événements.

Cette fois je ne suis pas étrangère à la venue de l’hôte embarrassant.

Il paraîtrait même que c’est moi qui l’ai laissé entrer !

Sans doute mes yeux pétillaient-ils à l’évocation de l’effet que procurait sur moi, le chant guerrier de ces mâles, torses nus, aux gestes virils, pénétrants et déterminés.

Aux dires de mon compagnon ma mimique gourmande qui s’en est suivie, accompagnée d’un trémoussement  et du son  évocateur de l’envie ont mis le feu aux poudres.

Ce qui avait été traduit comme une allusion sexuelle, fût considérée comme une provocation.Malgré mes tentatives à pacifier le terrain et à retrouver la sympathie du camp féminin le  :

« Toi au moins tu ne dois pas t’ennuyer ! ça doit être cool de vivre avec une sexologue »

Cinglé au visage de mon compagnon, a fini par réduire à néant toutes mes tentatives d’accord de paix.


La guerre est déclarée et j’en suis responsable.

Salve après salve, les coups sont rendus.

De mon côté, mi-félon, mi agent-double, retranchée avec amusement derrière la muraille d’observation des comportements sexuels de mes contemporains, et bien décidée à ne pas rallonger mes journées de travail, j’ai laissé la guerre se poursuivre en en connaissant déjà l’issue.
Dans quelques heures, on dénombrera les cadavres : on citera les victimes décédés sur le champ de bataille.
Peut-être dressera-t-on une stèle en leur mémoire :

Désir sexuel : mort au combat.

Plaisir sexuel : mort au combat, complicité sexuelle, intimité sexuelle, communication sexuelle, toutes mortes sur le champ de bataille avec d’autres frères d’arme.


Ce qu’en disent des études scientifiques.

 Au delà de l’aspect comique de cette anecdote, la question qui est posée est celle de l’importance du maintien du désir sexuel dans la vie d’un couple et sa capacité à se maintenir lorsque la sexualité est vécue comme une frustration.
Sur ce point, les conclusions des études ne sont guère surprenantes.
Elles confirment la corrélation entre le niveau de satisfaction relationnelle et le maintien de l’activité sexuelle dans un couple.
Elles attestent que l’accès à la sexualité est facilité par la communication et la proximité affective et émotionnelle entre conjoints.
De manière toute aussi attendue, ces études et l’expérience clinique de nombreux professionnels accompagnant les couples dans leurs difficultés sexuelles et relationnelles,  témoignent de l’influence d’un vécu sexuel sur le bien-être de l’individu.
Ainsi, l’absence de sexualité installerait un sentiment de frustration dans lequel le partenaire désireux peut se sentir rejeté(e), éprouver un sentiment d’insécurité, une baisse d’estime de soi pouvant engendrer un état dépressif.
Pour dépasser ce lieu commun de l’importance de la sexualité à la longévité d’un couple, et de manière plus surprenante, une étude américaine menée par le Dr Thomas Holly et publiée dans le JAMA internal medecine en 2014 précise que l’importance accordée à la sexualité par les deux partenaires est plus déterminante dans le maintien d’un vécu sexuel que la qualité des rapports sexuels en eux mêmes.
Pour autant, même si toutes les études et l’expérience clinique confirment cette évidence, d’autres, comme celle menée  sur 31 couples en 2008 par Sinikka Elliott et Debra Umberson, de L’Université du Texas font ressortir ce fait indéniable : le décalage évident dans le désir sexuel des partenaires qui peut être source de conflit.

C’est à mon sens le point important qui explique pourquoi en dépit d’un désir sexuel présent chez les deux partenaires, s’accorder ne semble pourtant pas être une évidence.

Au fait, je désire quoi ?

Revenons à nos moutons, plus particulièrement à notre brebis plus capricieuse que galeuse : le désir sexuel, le trouble-fête de l’harmonie des couples.

Ne nous méprenons pas.

Si l’imaginaire collectif attribue l’absence du désir sexuel aux femmes, il arrive bien plus souvent qu’on ne le croit, que le drapeau de ces messieurs soient en berne.

Le vécu sexuel du couple repose sur la capacité des conjoints à maintenir leur désir sexuel dans le temps.

Pour une meilleure compréhension, il est important d’apporter des définitions précises aux notions utilisées plus bas.

Avoir du désir sexuel c’est anticiper positivement la rencontre sexuelle avec un partenaire ou avec soi même.

L’excitation sexuelle, quant à elle, concerne la réaction physiologique du réflexe de l’érection génitale et de la lubrification vaginale mais aussi les émotions de plaisir vécues dans la sexualité.

L’excitation sexuelle se vit donc aussi bien dans une polarité génitale que dans une polarité émotionnelle.

Elle peut répondre à des besoins des deux natures, ensemble ou de manière séparée.

Il va sans dire que tout désir, qu’il soit sexuel ou non, est motivé par quelque chose.

Sur le plan de la sexualité, le désir sexuel peut être animé par un besoin de fusion. C’est souvent cette forme de désir qui anime le début d’une relation.

La personne mue par ce désir (plus souvent les femmes) recherche de manière non consciente à cimenter un lien émotionnel, affectif et/ou amoureux avec le ou la partenaire.

A ce stade de  début de relation, les rapprochements sexuels animent fortement la polarité émotionnelle du vécu sexuel du couple sans forcément que la volonté de vivre des sensations génitales ne soient présente.

En l’absence de motivation génitale, le désir sexuel s’estompe avec le temps allant parfois jusqu’à ne plus être présent une fois le couple soudé.

Le désir sexuel peut être aussi motivé par le désir d’enfant.

Bien que cette magie de la vie s’opère dans le ventre des femmes, il peut aussi bien concerner certains hommes dans leur demande de relations sexuelles.

Il serait d’ailleurs intéressant d’étudier s’il y a corrélation chez les hommes dont la sexualité est motivée par ce type de désir, et ceux qui présentent le syndrome de la couvade appelée aussi grossesse nerveuse. Une fois la famille constituée, le désir sexuel peine à se maintenir.
Dans d’autres cas, le désir sexuel prend un aspect pulsionnel. Il serait bien trop simple de dire qu’il ne concerne exclusivement que les hommes même si ces derniers sont fortement concernés.Ce désir apparaît alors comme un besoin de décharge qui sert à libérer des tensions génitales ou des charges émotionnelles envahissantes.
Enfin, lorsque le désir sexuel est à la fois motivé par des besoins de nature émotionnelle et des besoins génitaux, ses chances d’être maintenus dans le temps sont plus grandes.

 

Rédigé par Claudie Caufour
Sexothérapeute indépendante
Auteure du Livre Sexualité Epanouie en 15 étapes – Presses du Châtelet
Contributrice indépendante blog Action Plénitude
https://action-plenitude.com

Le 06 Avril 2018

L'orange en médecine traditionnelle chinoise

L’orange est un agrume, le fruit comestible des orangers, arbres de la famille des Rutacées ou d’hybrides de ceux-ci.

Originaire de Chine, le « citrus sinensis » fut importé à l’époque des croisades (XI ou XIIIème ) siècle via la Méditerranée  puis à la fin du XVème siècle par les navigateurs portugais.

En sanskrit, on la nomme nagarunga « fruit aimé des éléphants« . En arabe, c’est narandj qui a donné en espagnol naranja.

Il en existe au moins 150 variétés; elle est considérée lareine des agrumes. Sa saison de situe d’octobre à juin.

Etude de l'orange en médecine traditionnelle chinoise

La saveur de l’orange, selon les variétés, va de doux à très acide. Sa nature est fraîche.

Les méridiens et organes cibles sont :

–       l’estomac
–       la vessie
–       les poumons

Ceci est tellement vrai que consommer ce fruit alors que l’on a du Tan Humidité dû à l’attaque d’un vent froid (traduction occidentale : quand on a un syndrome grippal, ou un rhume avec une rhinorrhée claire et aqueuse), il est contre-indiqué de prendre ce fruit.

De même lorsque l’on a un Vide de Rate se concrétisant par des ballonnements intestinaux et des diarrhées.

Quand on se trouve devant des états de chaleur que l’on appelle « chaleur dans l’estomac » avec assèchement des liquides organiques, Guan Zi permet de lutter contre cet état.

Cet état peut être la conséquence d’une consommation excessive de poissons bleus (sardine),  de trop de crustacés ou de prise excessive d’alcool.

Un autre effet non négligeable est que l’orange favorise la diurèse.

Il est très intéressant alors d’en consommer quand on se trouve devant une « accumulation d’humidité dans le foyer inférieur » et qui peut être la cause de rétentions urinaires comme dans certaines prostatites.

De par son acidité qui va tonifier le Foie, elle permet d’arrêter les vomissements. Elle est aussi très intéressante en cas d’hémorroïdes.

La saveur acide prise en quantité raisonnable participe au principe de détoxication du Foie et agit sur la régulation du fonctionnement de la thyroïde.

 

L'orange dans notre vie quotidienne

C’est un bon remède contre la constipation. Elle possède une action non négligeable sur la fluidification du sang.

Elle contient plus de vitamine C que beaucoup d’autres fruits  (mais, il faut savoir par exemple que la groseille ou le persil en contiennent 2 à 3 fois plus). La vitamine C va agir sur le transport d’oxygène dans le corps, favorise l’assimilation des acides aminés, de l’acide folique et du fer.

Comme beaucoup de fruits, elle a un important effet antioxydant, luttant ainsi contre la présence de radicaux libres, donc de Tan en M.T.C. (médecine traditionnelle chinoise). Il paraît qu’un masque à la pulpe d’orange de 10’ sur le visage donne des résultats remarquables. Je vous laisse le soin de tester cette recette.


Contre-indications

Si vous prenez tous les matins au réveil un jus d’orange, attention à cette mise en garde :

Nous savons qu’en médecine traditionnelle chinoise, il existe cinq familles de saveurs qui chacune sont à mettre en relation avec un organe cible particulier.

La saveur acide est à mettre en relation avec l’élément Foie. Une saveur prise dans de bonnes proportions, est obligatoire pour le bon fonctionnement de l’organe cible. Par contre, si on en consomme de trop,  elle se retourne contre l’organe. A fortiori si on la prend le matin.

En effet, pour peu que l’on ait l’énergie du Foie « tendu » (qui est à l’origine de symptômes comme l’insomnie de trois heures du matin, de remontées acides, ou d’hyperacidité dans l‘estomac), nous risquons par cette prise matinale, d’augmenter toute la symptomatologie.

Comment consommer l'orange ?

Lorsqu’on la consomme, on commence par la peler. Mais il reste beaucoup de substance blanche collée aux quartiers du fruit.

Cette substance en pharmacopée chinoise est un Yao, un médicament qui permet de dissoudre le Tan, tout ce qui stagne anormalement dans le corps.

Dans toute épicerie chinoise, on trouve des sachets d’écorces de mandarines séchées, que l’on appelle Chen Pi, « vieille peau ». On en met 2 à 3 cm2 dans une soupe pour dissoudre les graisses. Toutes les cuisinières chinoises connaissent cela.

Ensuite, toujours pour notre orange, en dehors de la partie charnue blanche, nous avons les quartiers de l’orange. Ils contiennent non seulement des fibres très longues, mais aussi d’autres très courtes qui vont former un genre de son. C’est deux types de fibres vont agir directement sur le péristaltisme intestinal et l’élimination des déchets.

Enfin, il y a le jus contenu dans le fruit  qui est la quantité nécessaire et suffisante pour tonifier le Foie, favoriser son rôle dans la circulation de l’énergie dans le corps et de « lubrification des tendons », puisque les tendons sont à mettre en relation avec cet organe.

Dans l’inconscient collectif, c’est insinué le fait qu’un jus d’orange quotidien est bon pour la santé. Alors que c’est tout le contraire qui arrive. Dans notre jus d’orange pressée, on aura perdu la partie charnue blanche, la quasi-totalité des fibres. Et pour « faire » un verre, il faut l’équivalent de 2 à 3 oranges. Donc un excédent de saveur acide qui va agresser le Foie.

Nous avons tout faux !

C’est pour cela que, dans les peuplades traditionnelles, on préfère de loin le fruit au jus de ce fruit. Dans le même ordre d’idée, il est loin d’être judicieux d’introduire de façon trop précoce les agrumes chez les nourrissons et enfants en bas âge.

Ils ont un foie très petit qui risque fortement d’être agressé par cette hyperacidité. Plus que jamais, il convient de suivre ici, la règle de diététique suivante qui est de ne pas consommer de fruits après les repas. 

Non seulement le fruit stagnera dans l’estomac mais il ne sera pas assimilé par l’intestin grêle.  Son acidité va empêcher la digestion des féculents ou légumineuses.

Vous prendrez donc une orange entière par exemple au goûter de 16h, ou le matin au petit déjeuner (   à condition que vous ne souffriez pas d’hyperacidité dans l’estomac ).

N’oubliez pas qu’il existe tout un pan de la diététique chinoise que l’on nomme  Xiang Shou  ou la « jouissance par l’alimentation  »,  et s’il vous arrive en vacances de prendre un bon jus d’orange, ne vous culpabilisez pas pour autant.

 

Conclusion

Voilà encore un exemple patent de l’importance du retour aux enseignements traditionnels pour arriver, petit à petit, à devenir le chef d’orchestre de nos propres aliments occidentaux.

En la matière, il ne faut pas réinventer la cuisine. Juste se dire que si pendant des milliers d’années, dans les civilisations traditionnelles,  on ne consommait pas de jus d’orange comme on le fait à l’heure actuelle, c’est qu’il y avait des raisons pour cela.

Nota bene : bien évidemment vous comprendrez la raison pour laquelle je ne parle même pas du jus d’orange en bouteille.

Article rédigé par Guylaine Juan-Maissonneuve
Shiatsuki et Formatrice en M.T.C

 Sources : Wikipédia – Formation André Nahum – Dr Leung Kok Yuen – Action Reflexo Formation – Crédit photo : Adobe Stock

Qu'est-ce qu'une sciatique ?

La sciatique est une douleur du membre inférieur située sur le trajet de la racine L5 ou S1 du nerf sciatique.

Elle est souvent associée à des lombalgies; on parle alors de lombosciatique.

Sa cause principale est une hernie discale, mais l’arthrose lombaire, un traumatisme peuvent en être la cause.

La sciatique est le nom donnée à la névralgie du nerf sciatique.

Le nerf sciatique est un nerf qui assure à la fois la sensibilité d’une partie du membre inférieur et une partie de ses mouvements : il est sensitif et moteur.  C’est le plus gros et le plus long nerf de l’organisme. Il a plusieurs racines naissant de la moelle épinière et qui descendent dans la canal lombaire, formé par les vertèbres, avec les racines des autres nerfs pour former « la queue de cheval » qui baigne dans le liquide céphalo-rachidien.

Les deux principales racines du nerf sciatique sont :

La racine L5 qui sort entre les quatrième et cinquième vertèbres lombaires,
La racine S1 qui sort entre la cinquième lombaire et la première vertèbre sacrée.

les symptômes de la sciatique

Les signes les plus courants sont :

  • Une douleur du bas du dos avec des douleurs dans le membre inférieur variables en fonction de la racine nerveuse atteinte. Cette douleur est souvent déclenchée par un effort (parfois lorsque la personne soulève un poids), une douleur amplifiée en position assise, à la toux, aux éternuements et à l’effort. 
  • Un engourdissement et une faiblesse musculaire pouvant survenir au niveau de certaines zones de la jambe et du pied.
  • Des troubles de la sensibilité avec présence de fourmillements sur ces zones.

Un soulagement ressenti le plus souvent en position allongée.

Il existe des formes plus graves : la sciatique paralysante avec déficit moteur de la jambe, la sciatique hyperalgique (non calmée par des médicaments antalgiques habituels), la sciatique associé à un syndrome de la queue de cheval avec atteintes d’autres racines nerveuses associant une perte de sensibilité du périnée, des troubles du contrôle des sphincters urinaire et/ou anal et des troubles moteurs des membres inférieurs (paralysie ou perte de la force)

Quel est le traitement médical?

Le médecin examine son patient et détermine s’il s’agit d’une sciatique L5 ou S1. Les examens complémentaires ne sont pas nécessaires sauf en cas de sciatique compliquée ou prolongée. Le traitement est essentiellement médicamenteux et une rééducation peut être utile à distance de l’épisode douloureux.

Généralement, votre médecin traitant prescrira des antalgiques, des anti-inflammatoires, des myorelaxants, il pourra également vous proposer des séances de kinésithérapie (une fois la douleur aiguë passée) ou vous adresser à un rhumatologue ou un chirurgien en cas de sciatique persistante, récidivante ou invalidante.

Un arrêt de travail de plusieurs jours à quelques semaines pourra être proposé dont la fonction sera fonction d’un ensemble de paramètres .

Quel est l'apport de la réflexologie ?

Sous réserve d’être réceptif aux techniques de la réflexologie et en fonction de la compétence du réflexologue, le recours à un soin de réflexologie, entrant dans le champ d’application des techniques naturelles de bien-être et complémentaire à la médecine conventionnelle peut-être d’une efficacité remarquable.

En réflexologie plantaire on stimulera la colonne vertébrale (en insistant sur la partie sacrée) et le nerf sciatique (par reptation).

En réflexologie palmaire, on ajoutera en reptation le genou, la hanche et l’articulation sacro-iliaque en pression.

En réflexologie faciale, on stimulera la zone de la colonne vertébrale ainsi que la tête sur la représentation de l’homme scratch, la tête et le bassin sur le « penseur » et on exercera des pressions sur les points 17,127 et 113.

En auriculothérapie, pressez avec votre doigt le point maître des membres inférieur 20 fois puis l’on pressera ou pétrira 20 fois avec son doigt la zone du nerf sciatique et des vertèbres lombaires et sacrées.

En digitopuncture masser durant deux minutes, deux à trois fois par jour, les points 30 & 34 VB (vésicule biliaire).

pour aller plus loin

Apprendre la réflexologie familiale pour les petits maux du quotidien  : le livre de la réflexologie pour tous

Apprendre la réflexologie : la formation par correspondance pour apprendre la réflexologie familiale

Devenir Réflexologue professionnel : la e-conférence gratuite pour tout savoir avant de choisir son centre de formation

où trouver un réflexologue professionnel ?

Sous réserve d’être réceptif aux techniques de la réflexologie et en fonction de la compétence du réflexologue, le recours à un soin de réflexologie, entrant dans le champ d’application des techniques naturelles de bien-être et complémentaire à la médecine conventionnelle peut-être d’une efficacité remarquable.

En réflexologie plantaire on stimulera la colonne vertébrale (en insistant sur la partie sacrée) et le nerf sciatique (par reptation).

En réflexologie palmaire, on ajoutera en reptation le genou, la hanche et l’articulation sacro-iliaque en pression.

En réflexologie faciale, on stimulera la zone de la colonne vertébrale ainsi que la tête sur la représentation de l’homme scratch, la tête et le bassin sur le « penseur » et on exercera des pressions sur les points 17,127 et 113.

En auriculothérapie, pressez avec votre doigt le point maître des membres inférieur 20 fois puis l’on pressera ou pétrira 20 fois avec son doigt la zone du nerf sciatique et des vertèbres lombaires et sacrées.

En digitopuncture masser durant deux minutes, deux à trois fois par jour, les points 30 & 34 VB (vésicule biliaire).

L'annuaire des réflexologues, membres-praticiens de la fédération internationale F.I.R.M.A.

L'annuaire des réflexologue de France


Sources :

Sécurité sociale / Assurance-maladie / amelie-sante.fr / Ministère de la Santé et des Solidarités / I.N.P.E.S. / Faculté Francophone des Médecines intégrées / Docteur Jean-Yves HENRY / F.I.R.M.A. / A.R.F.