ÉTAT DE FATIGUE
La fatigue, motif majeur de consultation… 500 000 personnes par jour expriment cette plainte.
Attention cela peut devenir un mal chronique !
Quand parler de problématique ?
A partir du moment où la fatigue est anormale au regard de la cause. Il existe différents moments où l’absence de vigilance se manifeste : le coup de pompe de midi, d’après le repas, celui du début de soirée.
La fatigue du lundi, l’état anti-physiologique (à savoir : fatigué le matin et en forme le soir) sont aussi des manifestations qui doivent alerter.
Bien évidemment lorsque les insomnies s’ajoutent, le phénomène ne fait qu’amplifier.
Cela constitue alors une alerte, il faut reconsidérer l’hygiène de vie dans un premier temps. Mais des problèmes sous-jacents, la répétitivité et la durée de la plainte sont aussi des facteurs d’aggravations.
Il semblerait que la population dans son ensemble soit touchée.
S’il est vrai que nos anciens avaient des travaux plus pénibles sur le plan fonctionnel, il n’est pas moins vrai que notre stress quotidien atteint des seuils importants. En effet si notre vie est plus douce car plus robotisée, les sources de perturbations nerveuses sont croissantes et constituent un traumatisme nerveux sur le long terme. L’hyper stimulation sensorielle constitue un facteur de fatigabilité nerveuse.
Les horaires de lever et de coucher non adaptés à notre horloge biologique accentuent le symptôme. Le manque de lumière de l’hiver, mais aussi des carences alimentaires y sont souvent associés.
Il est nécessaire, si les troubles de l’attention persistent, d’en parler au médecin. Ainsi un examen plus approfondi, des bilans sanguins, un interrogatoire plus poussé sur les conditions de vie, l’analyse des voies d’amélioration sont autant d’outils qui permettent d’évaluer l’ensemble du problème.
Les différents types de fatigues engagent une prise en charge adaptées, c’est pourquoi il est bon de faire un tour d’horizon complet pour déterminer si l’origine est physique ou psychique ; s’il s’agit de chronicité.
Bien sûr le premier remède à la crise aiguë est le repos…
…mais cela n’est pas toujours suffisant. Un petit coup de pouce peut être nécessaire pour faire face.
La carence vitaminique peut être une piste.
La croissance, la grossesse, l’allaitement, alimentation monotone, excès de tabac ou d’alcool sont autant de situations à risque car elles augmentent les besoins.
Ainsi il faut veiller à un juste équilibre alimentaire.
La perte du rythme des repas, le grignotage, les déjeuners pris sur le pouce dans de mauvaises conditions sont souvent des comportements induits par le stress. Prendre le temps de manger, dans un endroit calme, tempéré et assis, nous invite à la détente, modifiant alors la perception de la fatigue.
Les symptômes
Les plus fréquents sont :
– Troubles musculaires (douleurs des muscles, crampes, tremblement, baisse de la résistance à l’effort…)
-Trouble du sommeil (difficulté d’endormissement, sommeil agité, hyper ou insomnie…)
-Trouble intellectuel (difficulté de concentration, de mémorisation, vigilance et capacité intellectuelle diminuée…)
-Trouble sexuel (perte ou absence de libido, impuissance, frigidité…)
-Trouble digestif (constipation, diarrhée, spasme alimentaire, transit irrégulier, appétence modifié…)
-Trouble du caractère (irritabilité, émotivité, anxiété, tristesse, démotivation…)
-Trouble somatique (gorge serrée, palpitation, sudation, difficulté respiratoire…)
Comment retrouver le tonus ?
Il est des idées reçues à combattre :
Le chocolat, les sucreries sont des anti-stress. Il est vrai qu’en les consommant on ressent un effet coup de fouet. Certes ; mais cela ne dure pas. L’organisme les assimile rapidement, d’où une glycémie haute favorisant cette sensation d’énergie qui s’estompe rapidement. S’il faut nous faire plaisir, l’argument avancé sur le plan énergétique ne peut être à long terme, car outre l’absence de stabilisation de la fatigue ces aliments pris en quantité nous font grossir.
De même le tabac ne déstresse pas. Oui, sur l’instant votre tension artérielle, votre rythme cardiaque augmente puisque c’est un excitant. Mais à terme votre organisme s’asphyxie et la dépendance se crée.
Il est donc primordial de revoir son hygiène de vie :
- dormir en quantité et qualité,
- une bonne organisation alimentaire,
- éviter les alcools et le tabac,
- varier son alimentation pour éviter les carences.
- Faire des cures d’oligo-éléments, sels minéraux et vitamines.
- Respirer, avoir une activité plaisir (sport, relaxation, lecture…),
- savoir recevoir en douceur la lumière du soleil.
- Et rire une minute par jour, provoque quarante-cinq minutes de relaxation physique,
c’est excellent pour le système neurovégétatif.
- La réflexologie plantaire peut être un outil appréciable pour un retour au mieux- être.
- La réflexologie occidentale peut vous accompagner dans cette prise en charge globale.
- La réflexologie plantaire énergétique associée à la médecine traditionnelle chinoise va potentialiser l’effet du traitement, et harmoniser l’énergie perturbée. C’est pourquoi il est bon de faire une à deux séances avant l’hiver et l’été. Cela en plus vous permettra de prendre un peu de temps pour vous.
Si la fatigue est du matin, on peut supposer que le foie est surchargé et cela peut à long terme favoriser une déminéralisation.
Si la fatigue est en fin de matinée ou après le repas alors que le sujet s’alimente aux deux repas ? On peut supposer que le stress rend difficile la digestion.
Si à présent, c’est en début de soirée que se manifeste la fatigue, on sait alors que le foie a atteint sa limite.
Si l’endormissement se fait trop tôt avec de multiples réveils nocturnes, il s’agit probablement d’un état d’épuisement.
Comment aider ?
Bien sûr voir votre médecin est impératif si le symptôme persiste. Faire avec lui un examen soigneux et poussé.
Mais avant d’être dans cet état avancé de fatigue, il convient de veiller aux oligo-éléments.
- Pour une fatigue matinale penser à une possible carence en manganèse.
- Le stress chez les gens actifs et nerveux peut entrainer une déminéralisation et une fonction hépatique perturbée.
- Pour une fatigue de fin de matinée, peut être un manque de cobalt, zinc, nickel. Il s’agit de grande fatigue nerveuse avec tendance aux spasmes, maux de ventre et d’estomac.
- Pour une fatigue après repas c’est la digestion qui mobilise toute l’énergie. Le feu digestif est en manque. Nux vomica en homéopathie est peut-être une piste ?
- Pour une fatigue vespérale avec côlon irrité, colopathie ou encore perte de dynamisme tout au long de la journée pour toute activité, il s’agit peut-être d’un manque de cuivre-or-argent.
- Pour une fatigue du soir hors proportion avec le travail effectué. Soyez vigilant quant à votre apport en manganèse et cuivre.
- Pour une fatigue durant toute la journée en ayant le sentiment d’avoir « vieilli avant l’heure », le cobalt et le manganèse sont peut-être en déficience
Certaines plantes sont aussi d’excellents outils pour améliorer votre état.
- La prêle est très intéressante pour son pouvoir de reminéralisation,
- l’angélique pour l’anémie et l’impuissance associée à la fatigue,
- le fucus est aussi intéressant pour stimuler le métabolisme général,
- l’ortie possède une grande richesse en sels minéraux, vitamines acides aminés,
- et bien-sûr le ginseng, anti-stress, adaptogène et la gelée royale.
Commentaires